Le 25 novembre 2024 s’est tenue dans la salle ex VIP de GSEZ Airport, la cérémonie d’ouverture de la formation portant sur « l’Inspection-filtrage des bagages de soute et au poste d’accès routier avec inspection-filtrage (PARIF) de Libreville », présidée par Monsieur Romuald Peggy’s SOUNGOU, Directeur de la Sûreté et de la Facilitation, mandaté à cet effet par le Directeur général empêché.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de la coopération entre le Gabon et la Cellule Régionale d’Assistance à la Sûreté de l’Aviation Civile (CRASAC), la Direction générale de l’ANAC a conjointement initié avec la CRASAC, une session de formation au profit des personnels chargés de la mise en œuvre des mesures de sûreté à l’aéroport international de Libreville Léon MBA.
Dispensée par Patrick Castagne, expert de la Gendarmerie des Transports aériens (GTA) de France, la formation se tient dans un contexte où le Gabon à l’instar du Congo et de la République Démocratique du Congo, a été programmé par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour recevoir une mission d’audit de son système national de sûreté de l’aviation civile en 2025, conformément au plan d’activités de la méthode de surveillance continue (CMA) aux Etats membres.
Il s’agira lors de ce stage, de renforcer les capacités dans la sûreté de l’aviation civile en donnant aux personnels opérationnels des rudiments permettant de maintenir ou d’améliorer leurs compétences en matière de contrôle des bagages de soute et des contrôles aux accès routiers, considérés comme potentiels vecteurs des menaces visant l’aviation civile.
Les bénéfices de cette formation, tels que soulignés par le Directeur de la Sûreté et de la Facilitation, devront permettre aux participants de mettre en œuvre des mesures préventives de façon efficace, en alignement avec l’ambition de la Direction générale de l’ANAC : « améliorer les capacités opérationnelles des personnels de l’industrie aéronautique pour que le Gabon soit toujours un maillon fort de la chaine de sûreté à l’échelle mondiale. »
L’objectif étant in fine, protéger l’aviation civile contre les actes d’intervention illicite.