La première promotion du CIMFEP prête pour le marché de l’emploi

Le Centre International Multisectoriel de Formation et d’enseignement professionnel (CIMFEP) situé dans la zone économique à régime privilégié de NKOK a présenté sa première promotion d’étudiants, lors d’une cérémonie de remise de diplômes le 09 juin 2023. Cent vingt-neuf récipiendaires ont reçu leurs parchemins de fin cycle après 2 ans d’apprentissage aux métiers industriels, particulièrement dans les filières de génie-mécanique et électrique, maintenance automobile et ingénierie-soudage, froid-climatisation, menuiserie-ébénisterie.

Pour la circonstance, son Directeur Général, M. Jean Fidèle KOUMBA, a déclaré que le rôle du CIMFEP est de renforcer le sentiment de mérite, d’endurance et de courage des apprenants. Pour lui, la remise des parchemins à cette première cuvée constitue en effet le couronnement de l’ensemble des efforts consentis tout au long de leur apprentissage, et les prépare à aborder une nouvelle étape de leur vie, celle du monde du travail mais également de la réalité du chômage.

La vision du CIMFEP est de lutter contre le décrochage scolaire observé chez de nombreux jeunes qui malheureusement sans avoir obtenu un diplôme, ne terminent pas leur cycle d’études. En effet, après deux ans de formation professionnelle dans cet établissement, ils y sortent, munis d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP), devenant ainsi une main-d’œuvre qualifiée, apte à construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société. Finalement, l’accès à la formation favorise le développement de différentes compétences et permet d’accéder à l’emploi et de sortir de la pauvreté.

Le marché du travail est à la recherche des chercheurs d’emploi compétents et qualifiés, capables de satisfaire à l’offre. La promotion de cette élite de jeunes diplômés,  compétitifs et prêts à relever de multiples défis, est désormais prête à faire son entrée sur le marché de l’emploi. Cette réalisation constitue une réponse essentielle à la problématique persistante de l’adéquation entre la formation et l’emploi, et surtout va inciter les opérateurs économiques à s’impliquer dans le partenariat avec le CIMFEP.

Cet évènement a été l’occasion pour le centre d’organiser des Journées portes ouvertes dites « Journées du CIMFEP » du 08 au 10 juin. L’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), ainsi, que d’autres opérateurs économiques y ont pris part, et ont présenté les activités et les métiers liés à leur domaine de compétences.

Des experts de l’ANAC ont participé durant trois jours à ces journées portes ouvertes, et ont présenté les corps des métiers de l’agence, afin de susciter ainsi des vocations dans le secteur aérien. L’ANAC partage les valeurs de promotion de la performance et encourage de ce fait la culture de l’excellence auprès des jeunes apprenants.

L’ANAC promeut la communication des informations de sécurité

Le 12 mai 2023, les opérateurs de l’industrie aéronautique ont pris part, dans la salle de conférence de l’ANAC, à une réunion portant sur le bilan des évènements de sécurité survenus au cours de la période allant de 2019 à 2022.

Les évènements de sécurité se rapportent à tout accident, incident et incident grave, ainsi que tout autre défaut ou dysfonctionnement d’un aéronef, de son équipement ou de tout élément du système de navigation aérienne utilisé ou conçu pour être utilisé dans le cadre de l’exploitation d’un aéronef, de la fourniture d’un service de la circulation aérienne ou d’un service de radionavigation.

Le Gabon a mis en place un système de compte rendu des évènements de sécurité, notamment à travers les dispositions règlementaires suivantes :  RAG 9 relatif à la Gestion de la sécurité, RAG 4.1 relatif à l’exploitation technique des avions en transport aérien, RAG 4.3 relatif au transport aérien public par hélicoptère, la décision n°068 relative à la notification et l’analyse des évènements de sécurité dans le domaine ATM du 10 novembre 2014 et l’arrêté n°00054/MTL/SG fixant les modalités de notification d’accidents ou d’incidents d’aviation du 16 juin 2017.

La promotion de la sécurité faite par l’ANAC, à travers la communication des informations de sécurité, issues de l’analyse de ces évènements de sécurité survenus sur la période indiquée, a permis d’identifier les problèmes de sécurité récurrents, leurs causes et de faire ressortir des mesures d’atténuation, dans le but d’améliorer la sécurité de l’aviation civile au Gabon.

A terme, la démarche visant à communiquer les informations de sécurité, sera formalisée par l’établissement et la mise en œuvre du Programme National de Sécurité (PNS), dont l’une des composantes, celle liée à la Promotion de la sécurité, exige aux Etats la communication et la diffusion des informations de sécurité aux opérateurs aériens.

Ouverture des travaux préparatoires sur l’étude de sécurité de la République Gabonaise

Différents acteurs du domaine de supervision de la sécurité aérienne, notamment ceux de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA-AC), des représentants de certains Etats de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), ainsi que des professionnels de l’industrie aéronautique du Gabon, se penchent depuis ce lundi 15 mai sur la préparation à la conception de l’étude de sécurité pour la mise en œuvre de la règlementation communautaire en matière de sécurité aérienne.

Ces travaux qui prennent fin le 19 mai 2023, interviennent dans le cadre du basculement vers la nouvelle règlementation communautaire prévue pour le 31 décembre 2023 au plus tard, conformément aux décisions de la quatrième session ordinaire du Comité des Ministres de l’ASSA-AC tenue le 02 décembre 2022. L’objectif est de pouvoir identifier et gérer les risques de sécurité inférés par ce changement fondamental et de disposer au final, d’un plan national de transition incluant toutes les parties prenantes.

Le Code de l’aviation civile actuel appliqué dans tous les États membres de la CEMAC depuis 2012, fixant le cadre de la politique commune du secteur aérien, est en voie d’être réformé, car il n’est plus compatible aux nouvelles exigences de l’environnement international et régional et aux besoins actuels des États. Le but est de les doter d’une nouvelle règlementation technique uniforme à l’ensemble des Etats de la CEMAC.

Pour rappel, les nouveaux textes techniques communautaires ont été initiés par l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA-AC), et préparés dans le cadre des multiples travaux tenus par ses Comités technique et juridique.